Le temps est une vacherie de la physique. Comment le définit-on?
La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133.
(source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_%28temps%29 )
Le temps semble donc être une réalité bien physique, bien tangible, bien tranquille. En plus il est relié à l'espace par la vitesse de la lumière. C'est en effet à partir de la seconde qu'on définit le mètre.
Il est défini comme étant la distance parcourue par la lumière dans le vide en 1/299 792 458 seconde.
(source: http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8tre )
Tout va bien? NON. Car la relativité générale vient tout perturber.
En effet la perception du temps est fonction de la vitesse. Ainsi une horloge embarquée dans une fusée qui circule à 60% de la lumière fonctionnera normalement pour ses passagers, mais à son retour sur Terre, on constatera qu'elle aura pris une heure de retard toutes les cinq heures par rapport aux horloges restées sur Terre.
De donnée objective et parfaitement mesurable, voilà que le temps devient subjectif! Voilà donc un paramètre plus complexe qu'en apparence.
Et complexe, c'est bien le mot, car notre ami Hawking, du fond de son fauteuil roulant, a lancé le concept de "temps imaginaire" pour éliminer la singularité constituée par le Big Bang dans notre univers! Rien que ça! Et voilà le temps qui n'aurait plus ni origine ni fin et qui aurait de tout temps existé...
D'autres petits "plaisantins" se sont amusés à imaginer un temps fractal: en dessous de 10-43 secondes (cf. temps de Planck), ces chercheurs imaginent que le temps ne serait plus continu mais doté d'une topologie beaucoup plus complexe!
Bref, de quoi faire se retourner Marcel Proust dans sa tombe... La question de la nature du temps est donc bien loin d'être percée tant par les philosophes que les scientifiques... et il continuera néanmoins d'être le pire ennemi des équipes menées au score.